Gouvernement ontario, élections

Élections en Ontario 2022

Réduction du taux d’imposition pour les Ontariens ayant un revenu inférieur à 50 000 $ par année, réduire et geler les tarifs du transport en commun à 1 $ par trajet jusqu’en 2024, mettre en place un régime universel d’assurance-médicaments et instaurer une taxe pour les acheteurs de logements qui possèdent plusieurs propriétés (Seulement disponible en anglais).

Les Ontariens se rendront aux urnes le 2 juin et tous les partis politiques se sont empressés de promettre une série de mesures pour convaincre les Ontariens avant le jour du scrutin. Les enjeux qui devraient bénéficier du plus de temps d’antenne au cours des prochaines semaines sont notamment le coût des logements, la hausse du coût de la vie et l’état du système de santé dans un contexte où la province émerge de la pandémie de COVID-19.

Si vous aviez demandé au premier ministre Doug Ford en 2018 s’il s’attendait à passer la moitié de son mandat à lutter contre une pandémie mondiale, la réponse aurait été non. Sans la crise sanitaire, les priorités politiques du gouvernement Ford auraient été considérablement différentes. Même si les électeurs en ont assez de la pandémie, la performance du premier ministre Ford durant la crise sanitaire pèsera certainement dans la balance au moment du vote. M. Ford espère que son récent budget, qui prévoit un montant de près de 200 milliards de dollars de dépenses gouvernementales, contient assez de mesures pour convaincre les Ontariens que les progressistes-conservateurs méritent de remporter un second mandat.

Le NPD et sa chef de longue date, Andrea Horwath, ont eu de la difficulté à prendre de l’élan et à se positionner comme « gouvernement en attente » dans l’opposition. Le NPD est souvent à la traîne dans les sondages d’opinion, derrière le Parti libéral de l’Ontario et leur chef Steven Del Duca. Pourtant, les libéraux ne possèdent pas le statut de parti officiel à l’Assemblée législative, ayant seulement élu sept députés. De plus, Steven Del Duca ne siège pas à l’Assemblée législative, car il n’a pas été élu lors de la dernière élection. À moins de parvenir à capter l’attention des Ontariens, Horwath et Del Duca ont tous deux une pente abrupte à surmonter s’ils espèrent déloger M. Ford et les conservateurs.

En 2018, le Parti vert de l’Ontario et son chef Mike Schreiner ont réussi à marquer l’histoire lorsqu’ils ont remporté la circonscription de Guelph, la première victoire électorale du parti. Il tentera de répéter cet exploit en conservant son siège.

Les conservateurs ayant déposé leur budget avant l’ajournement de la législature et le NPD ayant déjà publié l’intégralité de sa plateforme électorale, tous les yeux sont maintenant tournés vers les libéraux et les verts pour qu’ils dévoilent leurs plateformes électorales. Les deux partis ont déjà présenté des engagements importants au cours des derniers mois. Les conservateurs ont également prévu de publier une plateforme électorale en bonne et due forme. Cela dit, on s’attend à ce que la majorité — voire la totalité — des promesses budgétaires faites le 28 avril soient incluses dans la plateforme.

Les Ontariens auront la chance d’entendre pour la première fois les chefs des différents partis lors d’un débat le 10 mai, alors qu’ils monteront sur scène à North Bay pour aborder des enjeux touchant le nord de l’Ontario. Un autre débat se tiendra à la mi-mai.